Le Minimoog (1970) permet des performances en direct. C’est ce qui permettra d’introduire les outils électro en pop. Deux compagnies de synthé sont importantes à cette époque : Moog et ARP (Alan Robert Pearlman). Beaucoup d’artistes ou de groupes de musiques dites alternatives les utilisent parfois avec bonheur, parfois moins : Genesis, Gentle Giant, Frank Zappa, Ash Ra Tempel, Klaus Schultze, Can, Popol Vuh, Tangerine Dream, Faust, Pink Floyd.

Naissent aussi dans ces années, deux autres approches qui finiront par trouver leur place en tant que genre. L’une consiste à utiliser des prises de son réalistes. Ce mouvement « naturaliste » engendrera l’« écologie sonore ». L’autre, née plus tôt (dans les années 1930–1940) s’empare du magnétophone et du micro et s’en sert directement, de façon brute. Elle donne, entre autres, naissance à la « Sound Poetry » (la poésie sonore).