À notre connaissance, le mot « phonographie » a commencé à être très largement utilisé après la parution de l’ouvrage « The Recording Angel: Explorations in phonography » de Evan Eisenberg (traduit en français en 1988 sous le titre « Phonographies — Explorations dans le monde de l’enregistrement »). Il souhaitait, en utilisant ce terme, définir ce qu’il considérait être un nouvel art : celui de faire de la musique sur les disques. Depuis, l’usage de ce terme s’est répandu et a été utilisé dans toutes sortes de contextes i.e. aussi bien pour parler de cet « art » plus ou moins bien défini par Eisenberg que pour décrire de façon englobante — et c’est dans ce sens qu’il est utilisé dans cette chronologie — tout ce qui concerne de près ou de loin l’enregistrement et la reproduction du son par des moyens acoustiques ou électriques. La réelle définition du mot est cependant liée au monde de la physique. On utilise ce terme pour parler d’un « procédé graphique par lequel on représente et on reproduit les vibrations des corps sonores ». (CNRTL, entrée pour « Phonographie »)