Le lieu : « Espace ». Emergence, irruption ; fuite, disparition. Sonneries colossales, masses écrasantes, nappes de lumière, abîmes silencieux. Puis une mer subjugante. Au loin, d’étranges glapissements, des sirènes minérales, des hordes épouvantées, des voiliers cinglants. Une clameur aux répercussions infinies et qui s’en va vers son silence. J’ai recherché dans « Viscères symphoniques » l’obtention de sonorités organiques, animales. Un matériau unique m’a servi de base : les sons enregistrés de ma propre voix (étoffés à l’occasion de quelques sources synthétiques). À travers l’alchimie des traitements de studio, une recherche intuitive d’harmonies et de polarité, une forme vaguement inspirée de la symphonie, j’ai disposé mes sons dans un espace immense qui prend en charge tout le drame. Il y a cinq parties, cinq « phonies » ; et cinq fois le retour du vide ; vertige !
oeuvre@40879
générée par litk 0.600 le jeudi 22 septembre 2022.
Conception: DIM.